Chronique : Renaissance - Symphony Of Light | Terra Incognita | Le rock progressif dans tous ses sens
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Renaissance

Symphony Of Light

Par Bertrand Pourcheron le 9 octobre 2016
4.5
Renaissance - Symphony Of Light
Pays : Angleterre
Année : 2014
Production : Red River Entertainment
Lien(s) :
Le site du groupe

«Un petit tour et puis s’en va». Pour le coup, il semblerait bien que le rideau se referme définitivement sur la carrière de Renaissance, groupe culte ayant mélangé brillamment, lors de sa seconde incarnation, rock progressif avec folk et musique classique orchestrale (de «Prologue» en 1972 à «A Song For All Seasons» en 1978, en passant par le sublime double album en concert «Live At Carnegie Hall» en 1976).

Son improbable et inespérée résurrection en 2001 avait suscité, du côté des grandes maisons de disques, l’amnésie ou l’indifférence la plus totale au point que «Tuscany» avait été publié sur GEP Records, le microscopique label d’IQ. Du côté des fans, le noyau dur des inconditionnels avait à peine suffi à atteindre des chiffres de ventes décents permettant au combo de poursuivre l’aventure l’année suivante avec l’excellent «In The Land Of The Rising Sun : Live In Japan 2001». Mais on avait ressenti beaucoup d’amertume et de désillusion de la part de la formation devant le peu d’intérêt fait à ses nouvelles compositions qui, si elles ne renouaient pas d’emblée et totalement avec la splendeur passée, s’en réappropriaient toutefois une part formelle non négligeable. La conclusion qu’avaient alors tirée les membres du groupe avait été de clore le chapitre et de retourner chacun à ses petites affaires. Ceci jusqu’à ce que ce merveilleux phœnix renaisse enfin de ses cendres en août 2009 avec l’annonce conjointe, par la chanteuse Annie Haslam et le guitariste et compositeur Michael Dunford, d’une longue tournée au Japon et sur la côte est des USA afin de commémorer le quarantième anniversaire de la carrière de Renaissance.

Entouré d’une brochette de nouveaux musiciens talentueux (ne comprenant malheureusement aucun membre de son âge d’or ni de sa résurrection de 2001), le duo magique se mit dans la foulée au travail sur un nouvel album. Las, le pilier Michael Dunford s’éteignit le 20 novembre 2012 d’une hémorragie cérébrale. Plus forte que jamais devant l’adversité (elle avait déjà vaincu un double cancer du sein dans les années 80), Annie Haslam décida de continuer l’aventure entamée en commun avec Michael et, en avril 2013, le miraculeux «Grandine Il Vento» vit le jour. «A Symphony Of Light» en est la réédition à plus grande échelle, une année plus tard et sur une plus importante maison de disques, et est agrémenté de trois titres bonus (les huit autres morceaux ayant été écrits par feu Dunford).

Le groupe démarre, comme lors des seventies dorées, avec l’épique «A Symphony Of Light», carte postale nostalgique dont l’ambiance est à la mélancolie et qui est très loin de faire tache à côté des perles d’antan (chant de rêve, paroles poétiques, longs breaks instrumentaux avec de superbes parties de claviers signées par Jason Hart qui officie désormais également chez Camel). Avec ses ambiances bucoliques «à la Denis Quinn», le titre suivant intitulé «Waterfall» fait baisser l’intensité d’un cran avant que l’éponyme «Grandine Il Vento» renoue avec les fastes passés : claviers cristallins et voix toujours aussi pure et magique d’Annie, qui transcende et transfigure de magnifiques et soyeuses harmonies. Par la suite, les mélopées romantiques (citons, entre autres, la reprise de «Cry To The World» - une chanson écrite à l’origine pour un CD de Noël par Ian Anderson qui s’y fend d’un très beau solo de flûte dans son style si caractéristique - et également les vocaux magnifiques de John Wetton sur «Blood Silver Like Midnight») alternent avec des compositions à la construction digne d’opéras miniatures («The Mystic And The Muse», à la formidable introduction au piano classique, digne du grand John Tout) et des moments de pure émotion (le poignant «Renaissance Man», composé à la mémoire de l’icône Michael Dunford par Annie Haslam et le second claviériste Rave Tesar).

Voici donc une œuvre qui fait mouche même si elle a hélas toutes les chances d’être le chant du cygne de Renaissance. «Ashes Are Burning» ?

Tags

  • Grandine Il Vento
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